Crypto et FCFA : l’Etat béninois prépare ses citoyens à l’adoption d’un moyen de paiement novateur mais à risques
« Si vous ne le croyez pas ou ne le comprenez pas, je n’ai pas le temps d’essayer de vous convaincre, désolé », voilà l’avertissement de Satoshi Nakamato, le pseudo derrière le Bitcoin.
Mais pour ne pas laisser sa population dans l’illusion, le gouvernement béninois avec les institutions les mieux adaptées n’ont ménagé aucun effort pour multiplier les conférences afin d’éclairer les lanternes de tous.
Par gnongnon
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Enième conférence sur la monnaie et Cryptomonnaies en Afrique.
Cette conférence s’est tenue à la salle bleue du palais des congrès de Cotonou ce jeudi 19 octobre 2023. Elle a été organisée par l’Académie Nationale des Sciences, Arts et Lettres du Bénin (Ansalb).
DES PERSONNALITES SE SONT SUCCEDE AU PUPITRE
Maxime da-Cruz, l’ex-recteur de l’université d’Abomey-Calavi
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À l’entame des activités de ce rendez-vous, l’ex-recteur de l’université d’Abomey-Calavi Maxime da-Cruz, au nom du président du comité d’organisation Théodore Holo, a remercié tous les participants de leur présence qui témoigne de leur désir du savoir et du développement du Bénin.
‹‹ Cette conférence doit être comme la contribution de l’académie à la diffusion des connaissances utiles, au bien-être et à l’épanouissement du peuple béninois. Je formule le vœu et je garde l’espoir que les féconds et stimulants échanges de ce jour permettront une meilleure compréhension d’une part de l’utilité de la monnaie et des institutions monétaires pour le développement. Et d’autre part, de la nécessité de relever les défis aujourd’hui liés à l’économie, aux échanges commerciaux et à la crypto monnaie en Afrique ››, a-t-il déclaré.
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Il a invité les participants à la libre expression des préoccupations et des observations pour bien profiter des spécialistes de différents domaines tels que l’histoire économique, l’économie et la macroéconomie qui sont présents pour éclairer les lanternes. Le vice-président du Conseil économique et social, Laissi Radji, représentant le président du Ces, a expliqué l’importance de la participation de l’institution à une telle initiative.
‹‹ Cette institution de veille économique et sociale ne peut rester indifférente à ce phénomène économique et financier qu’est la crypto monnaie, présentée comme une monnaie virtuelle qui suscite depuis 2019 un engouement médiatique. Un nouveau moyen d’échange qui est caractérisé par l’absence de support physique ››, a-t-il dit. Il a notifié que le Conseil économique et social a tenu à comprendre les tenants et les aboutissants de la cryptomonnaie à travers une séance qu’il a organisée sur les implications de ce type de monnaie. Cette institution entend poursuivre ses analyses sur la corrélation entre les différents motifs courants de monnaie.
Michel Boko, secrétaire perpétuel de l’Ansalb
C’est le professeur Michel Boko qui a lancé les activités en atelier auquel plusieurs académiciens et autres autorités ont répondu présents.
« Porter à l’attention du grand public qui constitue la cible première de l’ANSALB, les fondamentaux sur la monnaie et la crypto-monnaie en Afrique», tel est l’objectif principal de cette grande conférence de l’Académie Nationale des Sciences, Arts et Lettres du Bénin . Cette idée de cette plateforme académique provient de plusieurs analyses liées à l’histoire de la monnaie en Afrique.
Selon le professeur Michel Boko, « l’histoire de la monnaie en Afrique est complexe et fascinante. Elle a beaucoup varié, allant du système de troc … aux monnaies de l’époque coloniale introduite par les différentes puissances européennes ». Dans cette évolution monétaire, plusieurs pays africains ont créé leurs propres monnaies après la colonisation. Par ailleurs, le constat fait par l’Académie Nationale des Sciences, Arts et Lettres du Bénin est que « les courants actuels de la Renaissance africaine prônent la rupture totale d’avec tout ce qui apparaît comme la perpétuation des relations néocoloniales que ce soit sur le plan politique avec la dénonciation des accords secrets ou sur le plan économique avec la remise en cause du franc de la Communauté Financière Africaine », a fait savoir le professeur Michel BoKo avant le lancement officiel de l’atelier.
Radji laïssi, vice-président du conseil econique et social du benin (CES)
Première monnaie sans banque qui remplirait pourtant les mêmes fonctions qu’une monnaie traditionnelle, l’engouement que suscite la cryptomonnaie, réside aussi dans le fait qu’elle constitue un réseau de paiement novateur et une nouvelle forme d’argent, selon Radji Laïssi, vice-président du Ces. La cryptomonnaie n’a pas besoin d’une autorité centrale ni de support physique pour fonctionner, elle n’a de cours légal dans aucun pays du monde et sa valeur n’est indexée ni sur le coût de l’or ni sur celui des devises classiques, fait-il remarquer. N’obéissant qu’à la loi de l’offre et de la demande, elle se présente comme une alternative peu coûteuse pour l’accès aux services financiers et une opportunité d’autonomisation financière des pays à monnaies arrimées aux devises occidentales.
Trois panels pour davantage outiller le public
Le premier panel a pour thème : « Histoire des moyens d’échanges commerciaux en Afrique jusqu’au lendemain de la colonisation ». Il a été conduit par messieurs Sotindjo Dossa Sébastien et Babatoundé Alain Latoundji.
Au cours du deuxième panel qui portesur « la politique africaine et monnaie », les conférenciers Adjagbé Mathieu et Zoundji Déo-Gratias Orphée ont, non seulement, présenté les politiques africaines en matière de monnaie mais aussi analysé le rôle des institutions financières dans l’économie et les usages de la monnaie en Afrique.
Le troisième et dernier panel a porté sur « crypto-monnaie et dématérialisation de la monnaie ». Il a été présenté par les professeurs Eugène C. Ezin et Julien Hounkpè. Il a été question de l’impact de la technologie sur les transactions financières en Afrique : quelle place pour la crypto-monnaie et la monnaie dématérialisée.
Cette conférence a permis à tous les participants d’avoir réponses à leurs préoccupations. Ils appellent le gouvernement béninois à s’impliquer à réguler le secteur afin d’attirer des investisseurs du monde entier.
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