Kenya à l’aube d’une loi historique sur les cryptomonnaies après l’adoption par le Parlement du projet de loi VASP
Par gnongnon
Le Parlement du Kenya a adopté le rojet de loi sur les Prestataires de Services d’Actifs Virtuels (VASP) lors de sa troisième lecture, envoyant ainsi la réglementation complète des actifs numériques au Président William Ruto pour son assentiment.
Surveillance et Licence Intégrées
Le Kenya est à un pas de promulguer sa première loi globale pour réguler les actifs numériques après que l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi sur les prestataires de services d’actifs virtuels (VASP) lors de sa troisième lecture la semaine dernière. Le projet de loi, qui attend maintenant l’assentiment du Président William Ruto, devrait formaliser l’économie crypto en rapide expansion du pays et le positionner comme un leader dans la réglementation des finances numériques à travers l’Afrique.
Selon un rapport local, l’objectif principal du projet de loi est de protéger les consommateurs, de prévenir les abus financiers et de fournir une clarté juridique aux entreprises crypto opérant au Kenya ou depuis le Kenya.
Une caractéristique clé de la législation est son éloignement des propositions antérieures de création d’un nouveau régulateur dédié. Au lieu de cela, elle attribue les responsabilités de licence et de supervision aux organes existants : la Banque Centrale du Kenya (CBK) et l’Autorité des Marchés de Capitaux (CMA).
Kimani Kuria, président du Comité des Finances et de la Planification Nationale, a salué le projet de loi, déclarant : “C’est un moment historique pour l’écosystème financier du Kenya. Il apporte de la clarté, promeut l’innovation et protège les consommateurs contre les stratagèmes numériques frauduleux.”
Cette approche coordonnée vise à éviter la duplication des mandats et à garantir que le nouveau régime soit intégré de manière harmonieuse dans le système financier existant du pays. Le Trésor National, cependant, conserve l’autorité d’établir un régulateur distinct pour les actifs virtuels à l’avenir si cela s’avère nécessaire.
Le projet de loi exige que toutes les entités offrant des services d’actifs virtuels obtiennent une licence. Seules les sociétés à responsabilité limitée par actions, qu’elles soient locales ou étrangères enregistrées sous l’Acte des Sociétés, seront éligibles pour l’obtention d’une licence.
Le cadre réglementaire introduit également des mesures de protection opérationnelles strictes pour les VASP, y compris l’exigence de maintenir des protections adéquates pour les actifs des clients via la séparation des fonds. Les VASP doivent également obtenir une couverture d’assurance et ouvrir des comptes bancaires au Kenya pour permettre une supervision. La législation accorde en outre aux régulateurs le pouvoir d’inspecter, de superviser et d’imposer des sanctions aux opérateurs non conformes.
La poussée législative suit un ajustement fiscal récent effectué dans la Loi de Finances 2025, qui a supprimé l’impôt controversé de 3 % sur la valeur des actifs numériques. Il l’a remplacé par un droit d’accise de 10 % sur les frais perçus par les plateformes d’actifs virtuels, déplaçant ainsi le fardeau fiscal de l’appréciation des actifs à la consommation de services.
Si elle est signée en loi, le projet de loi VASP marquera la première reconnaissance formelle des actifs virtuels par le Kenya, positionnant le pays aux côtés de pairs régionaux tels que l’Afrique du Sud, le Nigeria et Maurice. Les régulateurs devraient publier des règles subsidiaires détaillées pour régir les procédures de licence et les délais de conformité peu de temps après la promulgation de la loi.
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FAQ 💡
Quelle est la dernière mise à jour sur la réglementation crypto du Kenya ? L’Assemblée nationale du Kenya a adopté le projet de loi VASP, le rendant à une signature de devenir la première loi crypto du pays.
Quels régulateurs kenyans superviseront le secteur crypto ? La supervision est attribuée à la Banque Centrale du Kenya (CBK) et à l’Autorité des Marchés de Capitaux (CMA), évitant ainsi un nouveau régulateur autonome.
Quelles sont les principales exigences de conformité pour les VASP au Kenya ? Tous les Prestataires de Services d’Actifs Virtuels doivent obtenir une licence et maintenir des actifs clients séparés avec une couverture d’assurance au Kenya.
Comment la nouvelle loi affecte-t-elle la taxation crypto au Kenya ? Le projet de loi VASP suit un ajustement qui a remplacé l’impôt de 3 % sur les actifs numériques par un droit d’accise de 10 % sur les frais de services des plateformes.
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