La candidate Maya Parbhoe à la présidence du Suriname mise sur le Bitcoin pour transformer son pays
Par gnongnon
Maya Parbhoe, candidate à la présidence du Suriname, veut transformer son pays en une nation Bitcoin, en utilisant la transparence pour lutter contre la corruption et les inégalités. Elle propose un système financier décentralisé, inspirant d’autres nations à suivre cet exemple.
Maya Parbhoe veut redéfinir le Suriname avec Bitcoin
Maya Parbhoe, candidate à la présidence du Suriname, nourrit une vision ambitieuse : faire de son pays une nation Bitcoin encore plus intégrée dans la cryptomonnaie que ne l’est le Salvador de Nayib Bukele.
Issue d’une famille aisée, Maya Parbhoe n’avait que 13 ans lorsque son père, Winod Parbhoe, un entrepreneur prospère dans le secteur des casinos, fut assassiné en pleine rue par un commando qui ne sera jamais identifié.
Ce dernier avait révélé que plusieurs autorités, y compris la CIA, facilitaient le transfert de millions de dollars vers des comptes bancaires de BNY Mellon via la De Surinaamsche Bank (DSB), la plus grande banque du Suriname. Les fonds auraient été utilisés pour financer le groupe de guérilla colombien FARC.
La mort du père de Maya Parbhoe, ainsi que celle de son avocat Eddy Bruma, tué un an plus tôt, figurent parmi les affaires de corruption les plus notoires et non résolues du Suriname. C’est pourquoi, pour elle, Bitcoin n’est pas seulement un outil financier, mais un levier pour instaurer un système de gouvernance transparent et responsable.
Cette histoire est ainsi la source de sa volonté de créer un système qui résiste à la corruption et donne aux citoyens les outils nécessaires pour tenir leurs dirigeants responsables.
Elle n’avait d’ailleurs jamais envisagé d’entrer en politique, jusqu’à ce que Samson Mow l’encourage à se présenter à la présidence :
« Maya a ce qu’il faut pour transformer le Suriname pour le mieux ». Samson Mow, PDG de l’accélérateur Bitcoin Jan3
Selon Maya Parbhoe, la Banque centrale du Suriname et les banques commerciales utilisaient une simple feuille Excel pour fixer le taux de change, tandis que l’absence de marchés de capitaux freine la croissance économique du pays.
Elle a vu là une opportunité de créer une infrastructure financière à partir de zéro, en évitant les erreurs du système fiduciaire traditionnel.
Une vision pour une économie plus juste et décentralisée : Le Suriname, laboratoire de la révolution Bitcoin
L’un des objectifs majeurs de Maya pour sa campagne présidentielle est de combattre les inégalités économiques au Suriname.
Elle propose d’utiliser les ressources naturelles du pays, telles que le pétrole et l’or, pour créer un fonds souverain transparent financé par Bitcoin, au bénéfice de tous.
Au-delà des dimensions économiques et politiques, Maya Parbhoe considère que Bitcoin porte des implications profondes sur le plan philosophique et spirituel.
Selon elle, la rareté du BTC et la manière dont il aligne les incitations individuelles pourraient « transformer notre perception du temps, de la famille, de la santé et des relations personnelles ».
« J’ai complètement plongé dans le terrier du lapin et j’ai décidé d’y consacrer le reste de ma vie. S’il y a une cause pour laquelle vous pourriez littéralement mourir sur cette colline, ce serait Bitcoin », Maya Parbhoe
En tirant parti de la transparence et de la décentralisation de Bitcoin, Maya Parbhoe ambitionne de mettre en place un système autonome, au service du peuple surinamais, libéré de l’influence des institutions financières étrangères et des intérêts extérieurs.
Elle considère le Suriname comme une opportunité unique de démontrer le pouvoir de Bitcoin pour transformer un pays.
En partageant cette expérience, elle espère inspirer d’autres nations, notamment en Amérique latine et en Afrique, à adopter Bitcoin pour réformer leurs systèmes économiques et politiques.
Source : The Plan, save Suriname !
DISCLAIMER
Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.