Les entreprises se tournent vers les crypto-monnaies pour les paiements alors que le G7 et l’UE envisagent des s.anctions contre l’équivalent russe de SWIFT.
Par gnongnon
Des sociétés russes ont recours à la crypto-monnaie pour régler des paiements et se protéger contre d’éventuelles sanctions secondaires de la part des pays occidentaux. Au moins deux grands producteurs de métaux ont effectué des transactions en utilisant USDT, la plus grande stablecoin du marché crypto, pendant que le G7 et l’UE envisagent davantage de sanctions contre des alternatives pour ces opérations.
La crypto-monnaie utilisée comme canal de paiement alternatif alors que le G7 et l’UE envisagent des sanctions contre l’alternative russe au SWIFT.
Certaines entreprises russes se tournent vers la crypto-monnaie pour les règlements transfrontaliers afin d’éviter les complications liées au ciblage par des sanctions secondaires du Groupe des Sept (G7) et de l’Union européenne (UE). Selon Bloomberg, deux grands producteurs de métaux russes ont utilisé USDT, la plus grande stablecoin adossée au dollar américain, pour payer et recevoir des paiements de clients et fournisseurs chinois.
Ces entreprises se sont également tournées vers d’autres alternatives, telles que l’utilisation de petites et régionales banques comme intermédiaires pour traiter ces transactions ; cependant, celles-ci sont devenues plus scrupuleuses dans leur volonté d’éviter ces sanctions.
Cryptomonnaie, meilleur actif à avantages multiples.
La crypto-monnaie présente plusieurs avantages pour ce cas d’usage, car les transactions ne sont pas soumises à des sanctions et n’ont pas besoin d’utiliser des intermédiaires. Ivan Kozlov, un expert en monnaies numériques et co-fondateur chez Resolv Labs, a déclaré :
« Avec les stablecoins, le transfert peut prendre juste 5-15 secondes et coûter quelques centimes, rendant de telles transactions assez efficaces lorsque l’expéditeur possède déjà une base d’actifs en stablecoins ».
L’utilisation de stablecoins pourrait encore augmenter à l’avenir, alors que le monde occidental envisage des sanctions pour continuer à isoler l’économie russe de ses partenaires les plus proches. Le G7 et l’UE cherchent à cibler les institutions financières utilisant le Système de Messagerie Financière de la Banque de Russie (SPFS), mis en œuvre comme une alternative russe au SWIFT, le standard de facto pour les transactions transfrontalières.
TASS rapporte que le prochain ensemble de sanctions interdirait l’utilisation du SPFS pour les États membres de l’UE. Néanmoins, certains pays auraient fait part de leurs réticences, arguant que ces mesures, si elles sont prises, “pourraient impacter les transactions légitimes et nuire aux relations avec des tiers pays”.