Salvador : Nayib Bukele dénonce la censure banalisée des États lors de son discours à l’assemblée générale des Nations unies
Par gnongnon
Lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies, Nayib Bukele, président du Salvador, a dénoncé la censure croissante imposée par certains gouvernements et réaffirmé la souveraineté de son pays. Il a souligné l’importance de la sécurité publique et de la liberté d’expression, tout en critiquant les ingérences des puissances occidentales.
Nayib Bukele face à l’assemblée des Nations unies
Hier, le président du Salvador, Nayib Bukele, s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations unies pour défendre sa politique intérieure, dénoncer la censure et les ingérences étrangères, et réaffirmer la souveraineté de son pays.
Lors de ce discours, Bukele a tenu à souligner que la véritable liberté ne peut exister sans sécurité publique :
« Vous ne pouvez pas prétendre au titre de monde libre si votre peuple n’est pas libre de marcher dans les rues sans craindre d’être harcelé, volé ou assassiné. »
Le président du Salvador a souligné que, malgré les critiques sur ses méthodes, le pays a su combattre efficacement la criminalité. Bien que certains affirment qu’ils ont « emprisonné des milliers de personnes », la réalité est qu’ils ont en fait « libéré des millions ».
Ensuite, Bukele souligne que les gouvernements ne peuvent gagner le respect de leur peuple sans respecter sa liberté, en particulier en matière d’expression.
Selon lui, la liberté d’expression tend à disparaître dans les pays occidentaux :
« Nous assistons en temps réel à l’érosion de la liberté d’expression. Les plus grands réseaux sociaux ont été contraints de censurer leurs utilisateurs à la suite de requêtes émanant de leurs gouvernements. […] Des citoyens de pays occidentaux ont été arrêtés pour avoir partagé des publications sur les plateformes de réseaux sociaux. Il ne s’agit pas de simples accusations ou de « théories du complot », ce sont des faits prouvables et largement documentés. »
Bukele fait ici référence à plusieurs arrestations au Royaume-Uni liées à des commentaires critiques de la politique du pays publiés sur les réseaux sociaux.
Il rappelle ensuite qu’au Salvador, la population n’est ni emprisonnée ni censurée pour ses opinions.
« Au Salvador, nous n’emprisonnons pas l’opposition, nous ne censurons pas les opinions ni ne confisquons les biens pour des idées divergentes. Ici, personne n’est arrêté pour avoir exprimé ses idées. »
Enfin, le président du Salvador dénonce la tendance des pays plus riches et puissants à mépriser les petites nations comme le Salvador et à se considérer comme leurs maîtres.
« Ces pays qui ont beaucoup plus de territoire, beaucoup plus d’argent, beaucoup plus de pouvoir et qui pensent, à juste titre, qu’ils sont les maîtres de leur propre pays; mais qui pensent à tort qu’ils sont aussi les maîtres du nôtre. »
On aurait pu souhaiter que Bukele évoque des outils permettant aux populations opprimées de se protéger contre la censure, tels que Bitcoin ou le réseau Nostr. Néanmoins, son discours souligne l’urgence de réorienter les politiques occidentales, qui glissent de plus en plus vers un excès de contrôle et une restriction des libertés fondamentales.
Source : Nations Unies
DISCLAIMER
Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.